Quelles études ou formations avez-vous faites ?
Je suis arrivé en Suisse en 2016 où j’ai fait mes deux dernières années d’école obligatoire (10e et 11e).
Après cela, j’ai fait l’École de la Transition, qui prépare les jeunes en vue d’un apprentissage. On y apprend à rédiger un CV, on s’entraîne à passer des entretiens d’embauche par exemple.
Finalement, j’ai commencé mon apprentissage chez TRAVYS en 2019. Je suis en dernière année.
Comment décririez-vous votre rôle chez TRAVYS ?
Dans notre corps de métier, il y a trois fonctions : l’assistant mécanicien, le mécanicien et le mécatronicien. Le mécatronicien est celui qui s’occupe de faire le lien entre les parties mécaniques, électriques et électroniques d’un véhicule. C’est de la mécanique, mais avec une dimension plus technologique.
A quoi ressemble une journée de travail type et sur quels projets travaillez-vous actuellement ?
Il y a tous les jours quelque chose de différent à faire. Déjà parce que je suis apprenti et que mes responsables me sollicitent pour faire plusieurs tâches différentes. Mais aussi parce que notre journée va dépendre des éventuelles pannes sur lesquelles nous devons intervenir. En dehors de ces événements inattendus, nous avons les travaux de maintenance classiques, avec des services ou des expertises à faire passer aux véhicules.
Quel est votre défi professionnel principal ?
C’est d’apprendre comment faire face à de nouvelles situations. Par exemple, l’autre jour, nous avons dû faire la révision d’une boîte de vitesse automatique et je n’avais jamais fait cela.
Qu’est-ce qui vous plaît chez TRAVYS ?
Le travail varié. Je crois que nous faisons plus de choses différentes que certains autres garages. C’est vraiment très intéressant. L’équipe est aussi très sympa et surtout engagée : si l’on commence une tâche, on la fait comme il faut et jusqu’au bout. J’aime que ce soit sérieux, mais qu’il y ait en même temps une bonne ambiance et du soutien entre collègues.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui ont envie de travailler dans le monde des transports publics ?
Qu’il faut le faire. C’est une branche où il y a quand même de la stabilité, puisqu’on travaille dans le secteur public ou semi-public. Et en même temps, les journées sont très actives.
Comment voyez-vous votre avenir ?
Après mon apprentissage, j’aimerais bien faire un brevet fédéral pour continuer à progresser professionnellement. Et volontiers chez TRAVYS, si cela est possible.
